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Institut de Formation des Aides-soignants (IFAS) Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière Alain Ramé PRINCIPAUX SYMPTOMES La dyspnée : difficulté respiratoire. La respiration pénible, difficile, bruyante ou inconfortable (essoufflement). C’est un signe fonctionnel au centre d’un grand nombre de pathologies. L’hémoptysie: c’est le rejet par la bouche de sang provenant des voies aériennes sous-glottiques. La toux : c’est un réflexe d’expulsion qui met en jeu les récepteurs bronchiques et pleuraux à l’irritation : elle peut être sèche, productive, chronique (>1 mois), nocturne, diurne… Les expectorations : c’est le rejet par la bouche, lors d’un effort de toux des sécrétions provenant des voies aériennes. La cyanose : c’est une coloration bleutée des téguments, signe d’une mauvaise oxygénation des tissus. L’asthme La bronchopneumopathie chronique obstructive L’emphysème pulmonaire La bronchite aiguë et la bronchite chronique La pneumonie Le pneumothorax La tuberculose La pleurésie Le rôle aide-soignant en Pneumologie L’ASTHME : DEFINITION L’asthme est une maladie des bronches qui, lors de crises, entraîne des difficultés à inspirer et surtout à expirer l’air des poumons. L'asthme est une maladie inflammatoire chronique des voies respiratoires. Il se manifeste par des crises de dyspnée sifflante, souvent nocturnes et réversibles, spontanément ou sous l'effet du traitement. C'est un syndrome multifactoriel, dont l'expression est fonction de facteurs acquis souvent liés à l'environnement. Des facteurs spécifiques (tels que l'allergie : pollens, poussière, humidité) s'associent à d'autres non spécifiques (comme la pollution, le tabac, l’effort), et modulent l'hyperréactivité bronchique non spécifique. L'asthme touche tous les groupes d'âges mais se déclare souvent pendant l'enfance. L’ASTHME : SIGNES CLINIQUES Chez une personne en bonne santé, l’inspiration et l’expiration ne demandent aucun effort particulier. Pour l’asthmatique en crise, ces mouvements sont extrêmement difficiles. La gêne s’accompagne généralement d’un sifflement lors de l’expiration, qui atteste du rétrécissement des bronches. L’air est alors emprisonné dans la poitrine. Le thorax est bloqué, une toux irritante cherche à rejeter les mucosités qui s’accumulent dans les bronches, et un profond sentiment d’anxiété et d’oppression s’empare du malade. Tableau d’hyperactivité bronchique : Lors de la crise, le muscle bronchique se contracte : c’est la bronchoconstriction ; La paroi de la bronche s’épaissit : c’est l’œdème ; La paroi interne secrète d’importantes mucosités : c’est l’hypersécrétion. L’ASTHME L’ASTHME : LES FACTEURS DÉCLENCHANTS Les allergènes : moisissures, acariens, pollens, poils d’animaux, allergènes alimentaires. Les polluants : pollution atmosphérique (combustion des hydrocarbures), pollution domestique (solvants, peintures), pollution industrielle (fumée d’usine). La fumée de cigarette (tabagisme passif). Le reflux gastro-œsophagien. Les facteurs hormonaux (crise à l’approche des règles). L’exercice physique (crise pendant ou après l’effort). Le stress et les émotions fortes. Le changement de conditions météorologiques (air froid, brouillard). Les infections respiratoires (bronchites à répétition). Les rhinites allergiques (rhume des foins). L’ASTHME : LE TRAITEMENT On distingue deux types de traitements : Le traitement de la crise apporte un soulagement immédiat. Il s'agit des bronchodilatateurs de courte durée d'action le plus souvent délivrés par voie inhalée (Ventoline, Airomir, Atrovent…). Le traitement de fond permet de diminuer ou d'éviter les symptômes et d'empêcher la dégradation de la fonction respiratoire au cours du temps. On trouve parmi ces traitements des corticoïdes par voie inhalée, des bronchodilatateurs à longue durée d'action. Les cures thermales ou climatiques peuvent être bénéfiques au malade, mais ne peuvent se substituer au traitement. La désensibilisation ne peut s'adresser qu'à certains asthmatiques. L’ASTHME : LE TRAITEMENT On ne sait pas encore guérir de l'asthme mais on sait en diminuer voire en supprimer les symptômes. En suivant correctement son traitement, l'asthmatique peut aujourd'hui mener une vie normale. La susceptibilité des bronches nécessitera le respect de quelques précautions comme celui de ne pas fumer. Dans certains cas, les crises d'asthme peuvent disparaître à l'adolescence, soit définitivement soit temporairement, avant de revenir à l'âge adulte. L’ASTHME : ROLE DE L’AIDE-SOIGNANT Durant la crise : Installer le patient en position assise ou demi-assise. Essayer de le rassurer et de le détendre : canaliser le rythme respiratoire Demander au patient de prendre deux inhalations de corticoïde (Ventoline, Atrovent). Donner un crachoir et des mouchoirs en papier pour les mucosités. Aérer la pièce. Prévenir l’infirmier et faire les transmissions. Après la crise : Éliminer les facteurs déclenchants environnementaux : poussières, moisissures, humidité… Aérer la chambre régulièrement. Proposer au patient des séances de relaxation si le stress est un des facteurs déclenchants. BPCO : DÉFINITION La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie des poumons et des voies aériennes, qui se caractérise par une obstruction permanente des bronches. Cette pathologie est liée en grande partie à la consommation de tabac. Cliniquement, la BPCO, au stade précoce, s’exprime par une toux chronique et des expectorations. Ces symptômes sont souvent banalisés. Au fur et à mesure que la maladie s’aggrave, il apparaît un nouveau signe évocateur : la dyspnée (essoufflement). Il est classique de parler de BPCO lorsqu'une personne, le plus souvent un(e) fumeur (se), tousse et crache tous les matins même en l'absence de fièvre. Il ne faut pas banaliser ces signes. En effet, une BPCO non traitée de façon appropriée évolue vers un rétrécissement irréversible des bronches. Cette obstruction va entraver le passage de l'air et provoquer de l'essoufflement d'abord lors d'un effort intense, puis au cours d'un effort léger et finalement même au repos. Au stade ultime, la BPCO évolue vers l'insuffisance respiratoire chronique Bronche saine BPCO BPCO : FACTEURS DE RISQUES Facteurs de risques exogènes : Tabagisme (90%), polluants professionnels, pollution domestique, pollution urbaine, infections respiratoires, conditions socioéconomiques défavorables. Facteurs de risques interindividuels : - L’âge : la BPCO atteint des adultes après 45 ans - Le sexe : la maladie touche plus les hommes que les femmes car ils fument plus (depuis quelques années, cette tendance est en train de s’inverser). - Les antécédents néonataux à incidence respiratoire (prématurité), le tabagisme passif durant la grossesse, les facteurs génétiques et les infections respiratoires dans l'enfance semblent être des facteurs favorisants. BPCO : PRISE EN CHARGE Même s'il n'existe pas de traitements qui puissent guérir la BPCO, certains moyens freinent l'évolution de la maladie. L'arrêt de la consommation du tabac est capital. C'est la mesure la plus importante. Dans d'autres cas, il faut absolument éviter de s'exposer aux toxiques dès les premiers signes de la maladie. Traitement médicamenteux : - Bronchodilatateurs : ils sont indiqués en cas d'essoufflement. - Corticoïdes : souvent administrés par voie inhalée, ils contribuent à diminuer l'inflammation des bronches. - Antibiotiques : sont utilisés en cas de poussées évolutives. - Autres médicaments : tels que les antitissufs, les bêta-bloquants et les sédatifs ne doivent pas être utilisés en cas d'obstruction bronchique. - Oxygénothérapie : ce traitement ne devient indispensable qu'au stade d'insuffisance respiratoire. BPCO : PRISE EN CHARGE - Kinésithérapie : c’est un atout précieux dans le cadre de la réhabilitation respiratoire, surtout en cas d'exacerbations. Elle aide à désencombrer les bronches. Une autre indication de la kinésithérapie est l'entraînement du malade à l'effort, ce qui est très utile lorsque le malade s'essouffle déjà pour des efforts modestes. - Vaccination : les vaccinations annuelles contre la grippe sont réalisées dans le cadre de la prévention des infections. La chirurgie : n'est indiquée qu'en dernière intention, notamment pour exciser les bulles d'emphysème. Comme ces lésions ne sont pas réparties de façon régulière, le chirurgien enlève les plus gênantes, ce qui réduit la pression sur le tissu pulmonaire avoisinant. EMPHYSÈME PULMONAIRE : DÉFINITION Il s'agit d'une maladie respiratoire chronique grave, qui apparaît entre 50 et 70 ans, chez les gros fumeurs puisque le tabagisme en est la principale cause. Elle est provoquée par des lésions des bronches. Les bronches se divisent de plus en plus pour aboutir à des bronchioles qui se finissent par les alvéoles. C'est grâce à ces dernières que l'oxygène contenu dans l'air passe dans le sang. Elles récupèrent aussi le CO2, un gaz toxique produit par les organes. Lorsqu'un emphysème se développe, les alvéoles se dilatent et se détruisent peu à peu. Du coup, l'oxygène qui entre a de plus en plus de mal à être absorbé, le corps en manque. Cela provoque une insuffisance respiratoire. Cette insuffisance respiratoire donne l'impression de manquer d'air en permanence, elle empêche les organes de fonctionner normalement et peut provoquer la mort. EMPHYSÈME PULMONAIRE EMPHYSÈME PULMONAIRE : SIGNES CLINIQUES La gêne respiratoire (dyspnée ) d'effort qui s'aggrave progressivement est le seul symptôme. C'est un homme de la cinquantaine qui s'essouffle au moindre effort. Il ne tousse pas et ne crache pas. Il ne présente pas de cyanose. La pâleur et la fatigue sont les seuls signes associés à la dyspnée. Le patient a un poids normal. A l'inspection le thorax est distendu (en tonneau) avec diminution de l'ampliation thoracique et hypersonorité diffuse bilatérale à la percussion. La respiration est rapide et superficielle, l'expiration est prolongée. A l'auscultation il y a des râles bronchiques. Il existe également une forme ou le patient a une bronchite chronique obstructive grave, avec un emphysème modéré. Il présente alors souvent un surpoids, il est cyanosé. EMPHYSÈME PULMONAIRE : ÉVOLUTION L'emphysème diffus primitif évolue progressivement vers l'insuffisance respiratoire chronique. Le retentissement sur la fonction respiratoire est fonction de l'étendue des lésions. Dans les formes étendues, de nombreuses complications peuvent survenir : surinfections, pneumothorax, etc… L'emphysème diffus secondaire à la bronchite chronique évolue vers l'insuffisance respiratoire avec, en plus, un retentissement cardiaque. EMPHYSÈME PULMONAIRE : TRAITEMENT L'emphysème est une lésion définitive (pas de traitement curatif) mais des traitements symptomatiques (ou prévenant l'aggravation) existent : - Arrêt du tabac (le plus important des traitements) et mise au repos. - Bronchodilatateurs d'action prolongée en cas de trouble ventilatoire obstructif confirmé. - Antibiotiques en cas d'infections des voies respiratoires. - Vaccination antigrippale et anti-pneumococcique. - Traitement à base de stéroïdes et de cortisones en cas d'inflammation. - Kinésithérapie respiratoire. - Oxygénation artificielle, partielle (à l'effort) ou complète 24h/24. Utilisation de la VNI (ventilation non invasive) pour un meilleur échange gazeux. Réentraînement à l'effort. Parfois, chirurgie de réduction de volume dans certains emphysèmes bulleux ou respectant des zones ventilatoires "récupérables". Drainage thoracique. Parfois, transplantation pulmonaire (mono-pulmonaire, bi-pulmonaire ou cœur-poumons) Ventilation non invasive (VNI) BRONCHITE AIGUË : DÉFINITION La bronchite se caractérise par une inflammation et une irritation des bronches. Elle est souvent précédée d’un rhume ou d’une grippe. Elle provoque une toux profonde et une quantité importante de sécrétions bronchiques, de couleur jaunâtre. La bronchite est due le plus souvent à un virus (influenza A et B, virus respiratoire synticial, adénovirus…), plus rarement à une bactérie (pneumocoque…). Pour la grande majorité des personnes, la bronchite aiguë dure quelques jours et n’est pas problématique. Une toux sèche peut persister quelques semaines. Parfois, la bronchite s'accompagne d'une sinusite, d’une pharyngite ou d’une laryngite. En cas de pharyngite, la gorge est irritée et il y a une douleur au moment d’avaler. En cas de laryngite, la voix devient rauque ou s’éteint. BRONCHITE AIGUË : SIGNES CLINIQUES Un malaise général : des frissons, de la fatigue, une sensation de faiblesse, une baisse d'appétit, des maux de tête, des courbatures physiques. Il peut y avoir une légère fièvre. Une toux profonde accompagnée d’expectorations visqueuses de couleur claire, jaunâtre ou verdâtre. Avec le temps, les sécrétions deviennent moins abondantes. La toux s'intensifie en position couchée, à l’extérieur lorsque l'air est froid et sec, et si l’air est chargé de substances irritantes, comme de la fumée de cigarette. Une douleur à la poitrine et une impression de compression des poumons. Un souffle court. BRONCHITE AIGUË : TRAITEMENT La bronchite aiguë se guérit d'elle-même en moins de 15 jours. Il est tout de même important de consulter un médecin afin d’avoir un diagnostic précis. La toux se résorbe d’elle-même en quelques jours, sans traitement. Des antitussifs sont quelque fois prescrits, mais n’on pas une efficacité réelle chez les adultes. Par ailleurs, s'il y a des expectorations (une toux grasse), il est important de ne pas supprimer complètement la toux. En effet, celle-ci a comme effet bénéfique d'évacuer le mucus et de dégager les voies respiratoires. Un fluidifiant bronchique et/ou un expectorant peuvent être employés. En cas de fièvre et de raideurs musculaires : Aspirine ou Ibuprofène. Il faut généralement du repos, une bonne hydratation et respecter les règles d’hygiène de base (lavage des mains). BRONCHITE CHRONIQUE : DÉFINITION La bronchite chronique est la plupart du temps provoquée par le tabagisme ou la pollution de l'air, ces agents chimiques irritent les bronches et l'ensemble des voies respiratoires. Une bronchite est une hypersécrétion bronchique permanente qui s'étale sur plusieurs semaines et qui peut récidiver. On parle de bronchite chronique lorsque la toux dure 3 mois de suite et s'étend sur au moins 2 ans. Cette notion de durée explique le terme de bronchite chronique. Les symptômes de la bronchite chronique sont les suivants : - toux, en général grasse, accompagnée d'expectorations - respiration sifflante - toux de l'effort - à terme : différentes complications respiratoires… BRONCHITE CHRONIQUE : TRAITEMENT La première mesure à effectuer en cas de bronchite chronique est de rechercher la cause qui provoque cette affection et de l'éliminer. La plupart du temps il s'agit de la fumée de tabac, il faudra donc à tout prix essayer d'arrêter de fumer, avant qu'il ne soit trop tard. S'il s'agit d'agents chimiques ou polluants il faudra également essayer d'arrêter ou de fortement limiter ces sources déclencheurs de la bronchite chronique. Après avoir essayé de soigner la cause et si la bronchite chronique persiste, le médecin dispose de plusieurs traitements médicamenteux comme les fluidifiants, les bronchodilatateurs, des antibiotiques (en cas d'infection bactérienne).... Dans des cas graves, le médecin peut également prescrire de l'oxygène. PNEUMONIE : DEFINITION La pneumonie est une infection des poumons qui dure en général quelques semaines. La plupart du temps, la pneumonie survient après une infection respiratoire, comme une grippe. Elle est habituellement peu contagieuse, sauf pour certaines pneumonies causées par des virus, comme celui du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Presque toutes les pneumonies sont causées par des virus ou des bactéries (pneumocoques). La pneumonie débute souvent par de la fièvre. La toux, les douleurs thoraciques et le souffle court s’installent par la suite. L’accumulation de liquide dans les alvéoles des poumons rend la respiration peu profonde et fait accélérer les battements du cœur. Le moindre effort physique entraîne un essoufflement. La plupart des personnes atteintes guérissent de leur pneumonie en deux ou trois semaines. Cependant, il faut quelques semaines de plus pour récupérer complètement. La pneumonie peut être mortelle, mais grâce aux antibiotiques, elle l’est beaucoup moins qu’avant. PNEUMONIE : SIGNES CLINIQUES Les symptômes varient selon le type de pneumonie. Voici les plus courants. - Une montée de fièvre soudaine pouvant atteindre 41º C et des frissons importants. - Une dyspnée avec tachypnée et tachycardie, une cyanose des extrémités. - Une toux. Au début, la toux est sèche. Après quelques jours, la toux devient grasse et s’accompagne de sécrétions jaunâtres ou verdâtres, parfois striées de sang. - Une douleur à la poitrine qui s’intensifie durant la toux et les inspirations profondes. - Des douleurs musculaires. - Des maux de tête. - De la fatigue. - Une altération de l’état général avec perte d’appétit. Un tel tableau clinique nécessite une hospitalisation en réanimation ou en soins intensifs pour débuter un traitement. PNEUMONIE : PERSONNES A RISQUES Les pneumonies les plus courantes sont celles à pneumocoques (bactéries). Elles touchent plus facilement les personnes de plus de 65 ans. Outre cette catégorie de patients, les personnes à risques sont : - Les alcoolo-tabagiques - Les femmes enceintes - Les patients souffrant de maladies chroniques (cardiaques, respiratoires, diabète, cancers…). - Les patients vivants dans des structures de longue durée. - Les sidéens et les patients immunodéprimés. - Les enfants en bas âges… PNEUMONIE : TRAITEMENTS Pour les pneumonie virales, le traitement consiste à mettre le malade au repos, de l’hydrater et lui donner des calmants pour sa toux. Des séances de kinésithérapie peuvent aider le malade à mieux respirer. Des antipyrétiques permettent de faire baisser la température. Pour les pneumonies bactériennes : - Restauration de l’état hémodynamique : remplissage, vasoconstricteurs - Antibiothérapie ciblée sur la bactérie responsable (hémoculture) - Oxygénothérapie si hypoxie, voire ventilation assistée si besoin. - Kinésithérapie ventilatoire, aérosols fluidifiants… - Drainage postural souvent effectué par le kinésithérapeute La prévention des pneumonies est de plus en plus importante compte tenu de l'agressivité de cette maladie (5% des malades décèdent). Il existe un vaccin contre la pneumonie à pneumocoques, il se nomme le « pneumovax ». PNEUMOTHORAX : DÉFINITION Le pneumothorax se définit comme un épanchement d'air dans la cavité pleurale. Cette poche d'air se trouve donc entre la face interne de la cage thoracique et la face externe du poumon qui ne se trouve alors plus au contact de la cage thoracique. - Le pneumothorax spontané se constitue sans cause évidente : il est dit idiopathique. Il se voit en général chez le sujet jeune, grand, longiligne et survient parfois après un effort. Il peut se voir aussi chez le nouveau-né. - Le pneumothorax peut aussi être secondaire et apparaître à la suite d'une blessure thoracique, dans laquelle s'engouffre l'air atmosphérique (plaie du thorax, ponction à l'aiguille, incident postopératoire...). - Il peut provenir également d'une affection pulmonaire : formations bulleuses (infection à staphylocoque), kystes, abcès du poumon. PNEUMOTHORAX PNEUMOTHORAX : SIGNES CLINIQUES L'épanchement d’air dans le thorax gêne brutalement la mobilisation pulmonaire lors de la respiration. Les symptômes sont : - gêne respiratoire (dyspnée), - toux, - douleur thoracique à type de point de côté, parfois très violente en coup de poignard, - angoisse... Il n’y a pas de fièvre. A l'examen clinique, le médecin retrouve une hyper sonorité quand il percute le thorax avec ses doigts et la disparition des bruits respiratoires à l'auscultation (le bruit normal des alvéoles pulmonaires se remplissant d'air à l'inspiration disparaît). Les vibrations de la cage thoracique sont aussi abolies. PNEUMOTHORAX : TRAITEMENTS Le pneumothorax idiopathique guérit spontanément en deux ou trois semaines. Des traitements contre la douleur et contre la toux, du repos, éventuellement des antibiotiques, peuvent être prescrits. Bandage élastique pour limiter la douleur thoracique. Parfois il est nécessaire d'hospitaliser le patient pour drainer l’air du pneumothorax. Un traitement chirurgical est indiqué dans certains cas, notamment pour éviter les récidives. Un antécédent de pneumothorax contre-indique les voyages en avion non pressurisé. Pose d’un drain thoracique évacuateur PNEUMOTHORAX : TRAITEMENTS LA TUBERCULOSE : DEFINITION La tuberculose pulmonaire est une maladie infectieuse du poumon mais aussi de la plèvre. Cette affection est le résultat de la pénétration du bacille de Koch appelé également BK où mycobacterium tuberculosis. Sa contagiosité ou, si l'on préfère, sa transmission, est relativement faible. La contamination se fait essentiellement par voie aérienne au moment des contacts à répétition d'un individu qui n'est pas immunisé contre cette maladie. Pour un malade qui rejette, quant à lui, des bacilles dans l'air qu'il expire , on parle dans ce cas du sujet bacillifère. Il s'agit d'une infection soit aiguë (relativement courte), soit chronique (s'étalant sur une longue période). La tuberculose touche d’autres organes que les poumons : les méninges, l’appareil génital et urinaire… Depuis l'apparition du SIDA l'épidémiologie de la tuberculose s'est totalement modifiée. LA TUBERCULOSE : SIGNES CLINIQUES La tuberculose pulmonaire commune se traduit par une baisse de l'état général associé à une élévation de la température (fièvre ayant pour caractéristique d'être vespérale c'est-àdire survenant le soir). A cela s'ajoutent une asthénie (fatigue) et un amaigrissement. Des sueurs nocturnes ainsi qu'une toux plus ou moins grasse associée à des crachats contenant quelquefois du sang (hémoptysie) sont les autres symptômes que présente un patient infecté par la tuberculose à la suite de la réactivation d'un foyer infectieux jusque-là latent. L'interrogatoire met également en évidence une dyspnée d'effort (essoufflement quand le patient effectue un effort parfois minime) et plus rarement des troubles respiratoires sérieux, signes de détresse respiratoire (incapacité pour les poumons d'assurer leur fonction vitale d'échanges gazeux alvéolaires nécessaires à une oxygénation, c'est-à-dire l'apport d'oxygène des tissus). LA TUBERCULOSE : TRAITEMENTS Il est important de savoir que parfois, même si le malade n'a pas le diagnostic de certitude de tuberculose, en cas de présomption uniquement, le traitement doit être prescrit malgré l'absence de preuves formelles. On parle dans ce cas de traitement dit d'épreuve. Le traitement pour traiter la tuberculose comprend l'association de trois ou quatre antibiotiques antituberculeux qui sont : - La rifampicine. - L'éthambutol. - L'isoniazide. - Le pyrazinamide. Ce traitement doit être pris durant six mois, en une seule prise le matin à jeun LA TUBERCULOSE : TRAITEMENTS Certains antibiotiques qui vient d'être cités entraînent des effets secondaires. C'est le cas en particulier de la rifampicine qui donne une coloration orange aux urines, aux larmes et aux excréments. Ces antibiotiques sont également susceptibles d'amener l'apparition d'une hépatite c'est-à-dire une inflammation du tissu du foie que l'on appelle hépatite médicamenteuse. Certains d'entre eux entraînent également des troubles de la vision qui se caractérise par la survenue d'anomalies de la vision des couleurs et d'une diminution de l'acuité visuelle. L'évolution se fait quelquefois vers une cécité visuelle si une prise en charge de ces troubles ne se fait pas convenablement. La guérison est obtenue dans la majorité des cas si le traitement est bien suivi PLEURÉSIE : DÉFINITION La pleurésie est l'inflammation de la plèvre (membrane de recouvrement et de protection des poumons) survenant soit de façon aiguë (relativement rapidement) soit de façon chronique (s'étalant sur une longue période). La pleurésie s'accompagne ou pas de présence de liquide (épanchement). Le terme pleurite désigne plus précisément une pleurésie sèche (sans liquide). On distingue plusieurs variétés de pleurésie selon la nature du liquide présent, la maladie en cause, le siège de l'épanchement et l'état du patient : - Pleurésie sérofibrineuse (présence de fibrine dans la plèvre) - Pleurésie hémorragique - Pleurésie purulente (pyothorax) - Pleurésie cancéreuse - Pleurésie tuberculeuse - Pleurésie virale ou bactérienne…. PLEURÉSIE : SIGNES CLINIQUES - Douleurs fulgurante localisées à un côté du thorax à type de point de côté ou de coup de poignard. - Toux (le plus souvent sèche, irritative) essentiellement aux changements de position qui majore la douleur. - Dyspnée (essoufflement) surtout quand la pleurésie est abondante - Hyperthermie en cas d'infection - Perte d'appétit - Amaigrissement - Asthénie (fatigue importante). L'examen le médecin retrouve : - lors de l'auscultation on n'entend plus le murmure vésiculaire - la percussion signe la matité thoracique. - au début de la maladie un frottement pleural peut être entendu à l'auscultation qui ressemble à un bruit de « cuir neuf ». PLEURÉSIE : TRAITEMENTS Le traitement est celui de la cause : S'il s'agit d'une infection, les antibiotiques sont généralement utilisés. En cas de tuberculose, des antibiotiques antituberculeux sont prescrits En cas de cancer, une chimiothérapie (utilisation de médicaments spécifiques pour lutter contre le cancer) est mise en place. La ponction pleurale est quelquefois utilisée par certaines équipes médicales spécialisées en pneumologie de façon à permettre l'évacuation du liquide en trop grande quantité. Il s'agit d'un drainage de la cavité pleurale. Celui-ci est obtenu par la mise en place d'un drain intercostal. Ensuite, il est procédé à la fermeture de l'espace pleural (pleurodèse) grâce à l'injection d'une substance aboutissant à une inflammation qui entraîne des adhérences (accolements) des plèvres. Ces substances sont le plus souvent le talc et la tétracycline. La kinésithérapie respiratoire pour éviter les séquelle pleurale. RÔLES AIDES-SOIGNANTS EN PNEUMOLOGIE Le rôle de l’aide-soignant en pneumologie consiste à être capable de repérer les signes cliniques des principales pathologies pulmonaires que nous avons vu dans cette séquence. Il apporte un soutient psychologique aux patients qui sont souvent très angoissés et pour lesquels les situations de stress sont des facteurs aggravants (le stress augmente la fréquence respiratoire). Il joue un rôle très important dans la prévention des maladies respiratoires grâce aux conseils qu’il peut donner aux patients, notamment concernant l’hygiène de vie des patients RÔLES AIDES-SOIGNANTS EN PNEUMOLOGIE Il éduque et conseille le malade : - Arrêter la consommation de tabac en mettant le patient en relation avec des consultations antitabac. - Faire de l’exercice physique de façon modérée, mais régulièrement (la marche, l’escalade, la natation..) afin d’améliorer la capacité respiratoire. - Lutter contre le surpoids qui entraîne des dyspnée d’effort. - Installation en position demi-assis (pour faciliter la respiration). Il participe en collaboration avec l’infirmier, à la surveillance des paramètres vitaux (fréquence respiratoire, cyanose des extrémités) et aux transmissions des informations. RÔLES AIDES-SOIGNANTS EN PNEUMOLOGIE Il connaît parfaitement le matériel et les examens spécifiques de la pneumologie. Il sait en outre : - Monter et installer le matériel d’oxygénothérapie - Monter et installer le matériel d’aérosolthérapie - Monter et installer le matériel d’aspiration trachéobronchique. - Surveiller les patients sous aspiration thoraciques. - Surveiller les patients en aide respiratoire (VNI, VAC). Il est capable de signaler une urgence respiratoire et de mettre en œuvre des actions adaptées. Il nettoie, conditionne et stocke le matériel d’aide à la respiration et à la ventilation. LA PRESENTATION EST TERMINÉE… AVEZ-VOUS DES QUESTIONS ? Le cours est sur votre site : ifassalpe.fr – Module 3 Institut de Formation des Aides-Soignants (IFAS) Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière FIN


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