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Diapo Manuelle et Musicale Dans le passé de notre enfance Depuis 1881, toutes les petites communes étaient obligées d'avoir une école. L'école était obligatoire  A partir de 6 ans et jusque 12 ans. L'école maternelle s'appelait l'asile. Les horaires étaient de 8h00 à 11h00 et de 13h00 à 16h00. A partir de 10 ans, les élèves allaient à l'étude de 17h00 à 18h00. Souvent les filles et les garçons étaient séparés. Dans les classes, il y avait plusieurs cours.  Chaque matin, le maître (esse) commençait par la leçon de morale. Une maxime était inscrite au tableau, expliquée, développée puis illustrée par quelques exemples. "Bien mal acquis ne profite jamais." " Plus fait douceur que violence. " " L'homme ignorant gagne difficilement sa vie. " " L'oisiveté est mère de tous les vices. " " Personne ne croit plus le menteur, même quand il dit la vérité. "  " L'alcool voilà l'ennemi. "  " Afin de devenir un homme honnête et un bon citoyen, observe les conseils de la morale. "       Systématiquement la journée. Dans sa lettre aux enseignants, en 1885, Jules Ferry leur recommandait la plus grande prudence dans leurs propos.  Le plus souvent, la maîtresse ou le maître qui accueille les enfants propose une petite leçon de morale.  Le maître ou la maîtresse se sert d’un court récit ou s’entretient avec les enfants sur le thème choisi qui porte, le plus souvent, sur les bonnes pratiques de vie en société  La petite phrase qui illustre ou résume l’entretien est écrite au tableau :  l’ordre et le soin, l’obéissance, l’écolier travailleur, attentif, le respect des parents ou des maîtres, la politesse, le bon camarade ,le respect des autres comme de moimême ..etc. ...  Dans les écoles publiques, ces leçons de morale remplaçaient la prière du matin dite dans les écoles religieuses. L’enseignement de la morale était aussi présent à tout moment de la journée lorsque l’occasion se présentait. L’Instruction Civique  Complétait la morale pour que les élèves deviennent de bons citoyens. Elle s’adressait surtout aux garçons puisque les femmes n’ont eu le droit de vote qu’en 1944. Instruction civique Emploi du Temps Matin 9 h – 10 h Fabrication des dizaines Utilisation des bûchettes Jeux d’autrefois 10h – 10h30 Vérification de la propreté des mains. Ecriture 10h30 – 10h45 Récréation 10h45 – 11h20 Natation à sec 11h20 – 12h Mathématiques 12h – 13h30 Repas de Midi 13h30 – 14h10 Jeu de piste avec les livres anciens Après –Midi 14h10 – 14h50 Leçon de morale et copie 14h50 - 15h05 Récréation 15h05 – 16h Lecture Jeux anciens 16h – 16h30 Bilan de la journée  Les jeunes écoliers qui doivent parfois effectuer plusieurs kilomètres à pied, durant l’hiver, avant de s’installer derrière leur pupitre en bois. Ce dernier encore en fonction de nos jours dans certaines écoles rurales, était souvent entretenu mais aussi délabré par les élèves.  Plusieurs modèles firent leur apparition au cours des années, les plus anciens sont sans conteste les bancs à cinq places qui étaient pour le moins qu’on puisse dire d’un confort peu fonctionnel par rapport à ce que l’on connaîtra plus tard.  “ La corvée de cirage tables était réservée aux élèves moins méritants ….le cancre ”  La salle de classe  Vue de face  Dans la salle de classe d'autrefois, il y avait une bibliothèque, car les livres coutaient très cher à l’époque Les tables et les bancs étaient attachés : c'étaient des pupitres. Dans une armoire, le maître gardait ce qui servait aux leçons de choses : les animaux empaillés, les mesures, ...  Il y avait une estrade où était installé le bureau du maître : la chaire. Elle était en hauteur pour mieux surveiller les élèves car ils étaient très nombreux. Sur les murs, il y avait des cartes pour expliquer la géographie de la France, l'hygiène ou la morale. L’Estrade  Pour réchauffer la classe, il y avait un poêle. Il fonctionnait avec des bûches. Le Tampon buvard du maître Le cartable Du maitre La Boite de craies  Les encriers étaient en faïence, verre, bakélite ou même pour les plus anciens en étain Le parfait petit écolier  Autrefois, les cartables étaient en cuir : ils avaient deux grandes poches. Plus rarement ils avaient deux petites poches devant.  Les enfants écrivaient sur des cahiers avec des porte-plumes qu'ils rangeaient dans leur plumier. Sur les tables se trouvaient des encriers en verre ou en porcelaine.  La boite de compas … un luxe  Les cartables et les fournitures scolaire n’étaient pas pour tout le monde pareil !  Cela dépendait de la situation familiale Le cahier Les plumes à écrire et à dessin Le porte plume Protège livres Apprendre à lire Les portes manteaux et la pendule  L’ardoise d’abord simple ardoise rectangulaire, se perfectionne dans le temps avec son cadre en bois et son trou permettant d’y attacher un petit chiffon pour l’essuyer. Les craies carrées puis rondes “les craies Robert sont les plus célèbres” et le cayons à ardoise en sont les instruments d’écriture adaptés.  Les cahiers du soir, de travaux pratiques, de devoirs mensuels,  d’écriture, de morale et de bien d’autres matières ;  ont toujours été le témoignage du travail de l’écolier, bon ou moins bon. Ci-contre un cahier daté de 1880, un véritable chef d’œuvre de calligraphie  Les garçons portaient un béret, un pantalon court, une blouse noire ou grise, des galoches avec une semelle en bois et des clous en dessous des chaussures ; une pèlerine à capuche. En 1900, les filles portaient une longue robe avec un tablier. Après la guerre, elles portaient une blouse et des galoches.  Le maître avait une blouse blanche ou noire, boutonnée devant, une chemise de couleur et une cravate noire.  Quand il faisait froid ou qu'il pleuvait, les enfants avaient une pèlerine à capuche.  Le béret:  Coiffure de laine souple ,ronde et plate sans bord  Le Brodequin  Chaussure montante de marche ,lacée sur le coup de pied .  La Pèlerine :  Manteau sans manche ,ample , souvent muni d’un capuchon .  La Blouse :  Vêtement de travail que l’on met par-dessus les autres pour les protéger  Les filles étaient initiées aux travaux de broderie et de couture. Une « marque » est un tissu carré comportant l’ensemble des lettres de l’alphabet, le nom et le prénom de l’élève. La jeune fille âgée de huit à dix ans, réalisait cet ouvrage avec un soin extrême traduisant ainsi la considération que l’on avait pour la formation de la future ménagère  La connaissance de la géographie tenait du réflexe conditionné ! On pouvait même demander aux enfants de réciter le liste des départements, avec préfecture et sous-préfectures bien sûr. La qualité des cartes est remarquable. On notera comment l’alsace et la Lorraine, allemande de 1871 à 1918, sont traitées : le pointillé de la frontière officielle exclut bien les deux provinces du territoire français, mais les deux provinces sont coloriées de telle sorte que l’on retrouve l’hexagone ! Le Livret scolaire Les Buvards Oh ! La la !! ça ne passe pas vite  Pendant la récréation, qui durait 30 minutes, les enfants jouaient aux billes, aux gendarmes et aux voleurs, aux castagnettes. Ils jouaient aussi au pioupiou (une sorte de pétanque avec des cailloux). Ils faisaient également des rondes. Parfois, pendant la récréation, les élèves devaient aller chercher du bois à la mairie pour chauffer la classe.  Les billes sont, par excellence, le jeu des garçons à l’école primaire, et jadis, ces billes étaient le plus souvent en terre cuite pour les moins fortunés, la belle « Agathe » en verre transparent dans lequel on voyait de curieuses formes colorées étant l’apanage des plus riches. Les règles du jeu de bille n’ont guère varié, les deux jeux les plus courants étant, l’un d’amener sa bille dans un trou en tirant le moins de coups possibles tout en chassant la bille de l’adversaire, l’autre étant de placer des billes dans un triangle et d’en chasser le plus grand nombre possible en les tirant avec sa propre bille.  La toupie : un jeu d’adresse qui consistait à chasser ta toupie de son adversaire du territoire de jeu a, par contre disparue des cours de récréation.  Le jeu des osselets encore en vogue de nos jours, était autrefois beaucoup plus répandu dans les zone rurales que dans les villes pour la bonne raison que ces osselets provenaient du pied du mouton. Les Chants de Récréation  Faisant partie du fond scolaire, les mesures en fer blanc témoignent de l’importance qu'était à la fin du XIX é siècle de l’apprentissage du système métrique.  Les petits bouliers sont courants dans les écoles du début du siècle, mais tomberont en désuétude lorsque apparaîtront les bûchettes, entre les deux guerres. Les petits projecteurs a images fixes, utilisés pour les leçons de chose, botanique, zoologie ou géographie, sont apparus après 1951. Ils utilisaient des petits films en 35 m/m Les Félicitations  Le livret scolaire est aujourd'hui encore le lien indiscutable entre l'école et la famille et le seul témoin incontestable de la vie scolaire de l'élève  La distribution des prix, un rituel qui se renouvelle chaque année en fin d’année scolaire - cette tradition ayant disparue de nos jours. – était un hommage rendu au mérite des élèves, en quelque sorte le salaire des plus méritants.  Le certificat d’études primaires devait, permettre à chaque élève de justifier l’acquisition d’un bagage scolaire normalisé.  Les maîtres d'école prenaient soin de sélectionner les candidats pour disputer un concours entre les élèves des différentes écoles du canton, car le savoir-faire du maître était en jeu...   L'instituteur se devait d'être un citoyen modèle, désintéressé, dévoué car il avait reçu la mission d'instruire. LE BREVET SPORTIF  La plus part du temps la photographie saisie les élèves dans une gravité de circonstance. Leur position est figée ; leur visage ne respire pas la gaieté. Il est vrai que le moment est solennel. L’instituteur ou l’institutrice fait ses dernières recommandations, après avoir réprimandé les plus turbulents.  Vient alors le photographe, qui ajuste son matériel. A une époque où la photographie était encore peu vulgarisée, le petit oiseau qui va sortir – avait vraiment de quoi intimider…Immortalisant de ce fait un souvenir qui bientôt devait trôner sur un mur ou une cheminée tel un trophée preuve irréfutable d’un passage obligatoire et méritant à l’école de la république !


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